vendredi 8 juillet 2011

Monument valley (jour 22)


Tout d'abord, à tout seigneur tout honneur. Aujourd'hui (heure américaine), madame fêtait ses 39 ans.


A cette flamme de pierre immortalisée à Bryce canyon, nous avons ajouté en lieu et place du gâteau, comme pour faire nos intéressants, de la terre et du sable. Ragoûtant.

Pour commencer, nous sommes allés à Monument valley, célèbre décor de cinéma planté dans la réserve navajo. Madame a beau dire que c'est impossible de rater une photo de ce genre d'endroit, il faut quand même la faire.


Vous voyez la petite route en bas du cadre ? Enfin... La route... Un chemin de terre, de pierres et de sable, oui... Le panneau prévenait les véhicules à garde basse et les camping-car de ne pas emprunter les 23 km de piste car ils risqueraient d'y laisser quelques pneus et pièces mécaniques. Soit, nous nous sommes pourtant lancés pour avoir de plus belles photos... Enfin... Des photos prises dans le jus !



La plupart des véhicules autour de nous jouaient les easy rider... Facile pour eux, c'étaient de joufflus 4X4 conduits par les Indiens navajos, touristes à l'arrière.

Afin que notre voiture ne demeure pas prisonnière du désert, j'ai tout simplement entamé la charge héroïque. Prudence étant mère de toutes les vertus, je multipliai les zig-zags pour trouver la meilleure trajectoire.

Voyant que le dédale augmentait mon degré de stress et les risques de casse, j'abandonnai au quart de la piste, fis un demi-tour et remontai sans hâte croisant ce fier compagnon d'infortune. Ouf, sauvé.


Nous savourâmes le péril passé d'une fraîche goulée d'eau et, au bout de quelques kilomètres, madame s'exclama ; "tiens, j'aime bien ce rocher, il ressemble à celui de l'île noire".



Noir, le ciel l'était et il devait passer à une toute autre couleur une demi-heure après. Le vent levé depuis notre départ de Monument valley, commençait à s'agacer sérieusement.



N'étant jamais allés dans le désert africain et n'ayant donc jamais connu de tempête de sable, j'avoue que le spectacle était étonnant. Pas dangereux, non, simplement surprenant.




Nous étions à peine remis de nos émotions que le ciel se dégageait... Contrairement à la route.


Le reste du parcours se borna à scruter avec intérêt des constructions de forme hexagonale ou octogonale que nous voyions près des maisons.




Il s'avéra que l'hypothèse de madame était la bonne. Il s'agissait de hogans, la maison traditionnelle des navajos, parfois revisitée au goût du jour.


Et la liste des "vallées aimées".
- Le lys dans la vallée.
- Qu'elle était verte ma vallée.

(Maintenant, à vous de jouer)

3 commentaires:

L'affreuse a dit…

La vallée de larmes (je ne l'aime pas à proprement parler mais j'adore cette expression fort bien tournée)

Yibus a dit…

> l'affreuse : tu imagines, une vallée remplie de larmes... Ce serait limite la mer salée.

helen. a dit…

bon annif à Madame (ici nous fimes 11 ans de mariage en ce jour glorieux ).
la vallée de cHam" of course!