jeudi 14 avril 2011

Jour 6 : Crater lake


Vous avez dû le noter
, nous sautillons de montagne en volcan, de neige en pluie en passant par quelques glaçons bien sentis depuis le début du séjour. Et je ne vous ai même pas précisé où nous étions en cette première semaine.

Tout simplement dans la chaîne des Cascades, qui couvre du nord au sud une bonne partie de l'Etat de Washington et de l'Oregon.

Ceci étant dit, nous rendions visite aujourd'hui au troisième larron de notre séjour dans ces lieux, Crater lake (après le Mont Rainier et le Mont Saint Helens). En espérant voir la bête, ce qui ne fut pas vraiment le cas pour les deux horribles précédents.

Pour la faire courte, le lac s'est formé voici plus de 10 000 ans à la suite de l'explosion du volcan Mazama. Les quelques milliers d'années qui ont suivi ont rempli d'eau de pluie cette caldeira dont la profondeur atteint près de 600m.

Avant de faire l'ascension qui mènera au lac, nous roulons dans une plaine, sur une bonne centaine de km.





La grimpette commence, sur fond de ciel bleu, au sein d'une forêt de pins (joli le rouge et le vert se détachant sur le blanc)...


... Puis la neige commence à tomber et à quelques centaines de mètres du lac (2100m d'altitude), c'est le blizzard...



On est vraiment au printemps ?



Heureusement la déneigeuse est une aide précieuse pour une voiture de simples mortels comme la nôtre. Et dire que je ricanais quand un ami, ex résident de Californie, nous conseillait de louer un 4X4 !

Dans cette purée de pois volants, difficile d'y retrouver notre lac. Au second étage du "visitor center", un coin de fenêtre nous montre le chemin.


L'exposition sur Crater lake (parc national depuis 1902) nous apprend qu'il tombe, chaque année, en moyenne 13 mètres de neige sur les lieux et que trois équipes de déneigeurs se relaient 24h+24 pour dégager la route.

On se précipite vers le lac en courant. D'autres sont plus rapides que nous !




A ce propos, la vitesse des nuages et des giboulées de neige était telle que madame disposait d'à peine une minute pour faire ses photos. Un oeil sur l'objectif, l'autre vers le ciel. La photographie de vacances est décidément un sport de combat.

2 commentaires:

ariana lamento a dit…

Madame m'impressionnera toujours.

Yibus a dit…

> Ariana : moi aussi.