lundi 27 septembre 2010

Wonk (toi-même)


Parmi les milliers d'universités existant aux Etats-Unis, difficile de faire son choix. Alors, pour sortir du lot et se faire remarquer (autrement que par le classement du groupe de Shanghaï qui sélectionne le top du top), certaines ont recours au... horreur... marketing.

L'idée est de trouver un slogan, le mot qui tape juste et fort pour rester dans l'inconscient des élèves... Voire, dans l'idéal, devenir une marque.

Pour la modique somme de 750 000 dollars, l'American University, une université privée de Washington DC, a mis le paquet pour s'extraire de l'anonymat où elle restait engluée... Coincée au milieu des cinq universités de la capitale, dont la très réputée Georgetown et l'Université catholique (dont le mot d'ordre est "raison, foi, service), l'A.U., de son petit nom, sera désormais le repère des "wonks".

N'éloignez pas les enfants... Ce n'est pas un mot obscène... Ce pourrait être une sorte de grognement primaire, de cri de l'étudiante horrifiée lors de son premier "spring break"... Au choix.

En fait, "Wonk" veut dire "bûcheur"... Pas obscène du tout, vous voyez... Quoique... Voici une semaine, au retour de l'école, le grand m'a déclaré, avec emphase, que jamais au grand jamais, il ne deviendrait un "intello". Triple ration de devoirs lui a donc été accordée jusqu'à nouvel ordre. Rebelle, va !

Bref, c'est ainsi que le wonk (en gros, un intello décalé) fut décliné jusqu'à plus soif : affiches sur les portes, programmes... Dans le wonk, tout est bon. 3500 tee-shirts ont même été imprimés et distribués aux étudiants pour faire le buzz.

Pour Noël, moi aussi, je veux rire à toutes dents comme l'étudiante prise en photo par le Washington Post. Je veux mon tee-shirt "wonk".


Et la liste des "Wonk inédits"
- Le cinéaste Wonk-Kar-Waï (à la limite, le billet se justifiait par cette seule simple apparition)
- La cuisine au wonk (vous savez, la poële qui fait ponk quand elle tape sur la tête).
- Willy Wonka, le créateur génial de la chocolaterie (où se rend Charlie)

(Maintenant, à vous de jouer)

mardi 14 septembre 2010

Zombies à la pelle


Un cours sur les zombies. Si cela vous intéresse, c'est à l'université de Baltimore (Maryland) depuis la semaine dernière, Ce cours très sérieux, qui durera un semestre comme ses homologues, examinera 16 films, des classiques du genre...

Vous êtes morts-vivants de rire ? "Le zombie est peut-être une des icones les plus puissantes du film d'horreur et le plus proche de nous en termes d'identification, explique le prof, un spécialiste du sujet. C'est simplement nous".

Toujours dubitatif ? Dans son cours, il racontera comment le personnage du zombie évolue à travers les âges et la manière dont il reflète notre culture. Il expliquera les zombies des premiers temps, obéissant aux prêtres vaudous et les créatures issus d'explosions nucléaires en vogue durant la guerre froide... Jusqu'aux zombies post 11 septembre de "I'm a legend", conçus à partir de mutations génétiques...

Et le prof d'en rajouter une couche dans le Post en assénant que les zombies sont moins unidimensionnels que les loups-garous et aux vampires.


Et là, je dis stop. Car bien que détestant les films d'horreur ou consorts, j'ai commencé à regarder la série "True blood" où des vampires vivent en Louisiane à visage découvert. Nous n'en sommes qu'au début mais on voit les quenottes poindre et aussi un parallèle entre la situation "vampirale" et celle des noirs dans les années 50-60. Même rejet de l'autre, exclusion ou fascination-haine-amour et compassion. Passionnant.

Et la liste des "vraiment méchants au cinéma"
- Le fou furieux joué par Javier Bardem dans "No country for old men" (et quelle coiffure).
- Le désaxé joué par Robert Mitchum dans "La nuit du chasseur" (et quelles mains).

(Maintenant, à vous de jouer)

jeudi 9 septembre 2010

Reprise en lenteur


Après une semaine où le papier peint des garçons en jean du billet précédent a eu le temps de sécher, retour en douceur avec quelques prises passionnantes sur la toile Internet.

C'est ici...

et .


Je sais, je me suis dépassé, mais que voulez-vous, l'art, c'est mon dada (comme dirait Omar).

A propos d'art, Ashley Gilbertson, une reporter de guerre du New York Times, a eu l'idée de photographier les rations de guerre utilisées par les soldats des 47 nations présentes en Afghanistan.

L'objectif n'est pas simplement de nourrir mais aussi de soutenir le moral des troupes en leur rappelant le pays. "Le repas est parfois le seul vrai bon moment de la journée, celui où ils se sentent un peu en sécurité", indique la journaliste.

C'est ainsi qu'une ration de l'armée française comporte du cassoulet, du pâté, de la soupe de poissons... Les Anglais apprécient beaucoup le curry d'agneau qui leur est servi... Les Italiens sont les seuls à bénéficier de mini-brosses à dents (trois) dans leur ration...

Quant aux Américains, raconte la reporter, ils reçoivent, bien entendu, des chewing-gums et raffolent des M&Ms à la cacahouète. En revanche, un aliment n'est jamais mangé dans les rations US ; les céréales "lucky charms"... Elles sont "unlucky", disent les soldats, elle portent malheur. Une supersitition qu'aucun G.I. n'a pu expliquer.

Et la liste des "soldats marquants de l'histoire"
- Le soldat inconnu (visite marquante de la tranchée des baillonnettes et du cimetière d'Arlington).
- Le soldat Ryan (scène marquante du début du film).
- Le colonel ahuri d'Apolcalypse Now (et la jungle étouffante)

(Maintenant, à vous de jouer)